Velly   Villa Médicis
 
 

On peut dire que la Villa Médicis aura joué un rôle majeur dans la vie et la carrière de Velly.


Rappelons qu’à la rentrée de septembre 1965, Velly rentre à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux - Arts de Paris, rue Bonaparte; il prépare la seconde partie du Concours National de Taille Douce en vue de la bourse attribuée avec le Prix de Rome, sur une première suggestion de ses professeurs de l’Ecole des Beaux-Arts de Toulon, Messieurs Tomas et Pertus. Il intègre l’atelier CAMI et rencontre les graveurs Mordechai Moreh, François Lunven et Rosa Estadella qui fait partie de l’atelier Lucien Coutaud.


Afin de se préparer au Prix de Rome de l’année suivante, il grave la Vieille (Vieille Femme, fig. 1) fin 1965 et début 1966. Après des éliminatoires, il monte en loge au printemps 1966 où il grave sous clef Elle se nomme “ la Clef des Songes”. (fig. 12)


Il remporte en juillet 1966 le Grand Prix (à l’unanimité du jury) et les 40 mois de séjour à la Villa Médicis. Il s’installera avec son épouse Rosa Estadella en janvier 1967; quelques mois plus tard naîtra Arthur, le fils aîné de l’artiste.  Ils y resterons jusqu’en juillet 1970.


Nous présentons un document inédit, l’affiche des logistes 1966 (archive Atelier Moret) (fig 2,3,4). Les épreuves des logistes étaient tirées par l’atelier Moret à Paris (toujours en activité à Paris dans le 5è arrondissement).


Velly grava pendant son séjour à la Villa Médicis une trentaine de cuivres, fréquenta d’autres prix de Rome comme Gérard Barthélémy, Louis Lutz, Jean-Marc Lange et Denis Mondineu, Michel Viot. On ne connaît pas encore les rapports qu’il aurait pu entretenir avec Balthus. Notons qu’il y rencontre aussi Philippe Berthier.


Apparaît en Janvier 1968 dans le numéro 351 de Plaisir de France deux articles dont l’un entièrement sur (Jean -sic) Velly. Cet article servira à introduire son oeuvre dans le catalogue de la Galerie Transart de 1969.


Après son séjour, il y reviendra régulièrement, fréquentant Jean Leymarie puis Jean-Marie Drot. C’est ce dernier qui organisera à la Villa Médicis en octobre 1993 la première grande exposition rétrospective de l’artiste, qu’accompagnait un remarquable catalogue.  (leggere gli articoli della stampa del 1993)

L’Académie de France à Rome à Villa Médicis


voir les gravures que Velly a executé lors de son séjour à la Villa MédicisGrav_2_Villa_Medicis.html


lire l’article de Plaisir de France (1968)



lire l’article de Waldemar George sur “Jean” Velly p. 43 de Plaisir de France



leggere l’articolo di Waldemar George apparso su Plaisir de France (1968)


leggere gli articoli della stampa italiana della mostra retrospettiva a Villa Médicis del 1993


di Stefania Trabucchi

Morte annunciata dell’alchemista pittore

( Corriere della Sera, 20 ottobre)


di Silvia Di Paola

La vita è meravigliosa ma finisce sempre male

( La Stampa, 10 novembre)


di Vito Apuleo

L’Accademia di Francia ricorda Pierre (sic) Velly

( Il Messaggero, 8 novembre)


di Lorenza Trucchi

La spinta della luce

(Il Giornale, 7 novembre)


di Ludovico Pratesi

La doppia natura di Velly tra incanti e disperazione

(la Repubblica, 3 novembre)


di Marco Vallora

La sfida folle e dannata di Velly

( La Stampa, 8 novembre)


di Roberto Tassi

Opera al Nero

(la Repubblica, 22 ottobre)


di Fausto Gianfranceschi

Italia mon amour, firmato Velly

(Il Tempo, 20 ottobre)


di Luigi Lambertini

Trafigge la sua preda come un entomologo

(Corriere della Sera, 24 ottobre)


di Marco Bussagli

Velly, incubi in punta di bulino

( Avvenire, 23 ottobre)


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