Velly   Main crucifiée (n°4)
 
 
 

Main crucifiée  1964    

n° 4  (B. 2)

Titre                                   Main crucifiée


Autres titres                Mano crocefissa


N° du catalogue                 DH 004VG


Année de création      1964


Technique                        Eau forte sur zinc


Mesures de la matrice      149 x 196 mm


Nombre d'états               3


Tirage                         1er tirage de 1964: 20 exemplaires (tous les exemplaires n’ont pas été tirés)

                                           2ème tirage (numéroté erronément) de 1968: 1/60-43/60; les épreuves    

                                           44/60-60/60 n’ont jamais été tirées


Remarques               Hommage à Matthias Grunewald (Retable d’Issenheim, Musée Unterlinden,

                                          Colmar). Lire le texte de Maxime Préaud   (leggere il saggio di Préaud in italiano)


Bibliographie              Bodart, n°2, 1980. 

                                         Appella, n°1, 2002.

                                         Palombi, p. 100, 1993

Roberto Tassi (1989)


Nel 1964 all’età di 21 anni Jean Pierre Velly incide una acquaforte intitolata Main crucifiée; apparentemente un frammento, il particolare di una crocifissione, e invece un'immagine completa, unita, totale, di sofferenza, di crudeltà e di fantasia. Sull’estremo braccio di legno grezzo, con le fessure, i nodi, le corrosioni dell’albero da cui è stato tagliato, è inchiodata una mano che gli spasimi del dolore e dell’agonia hanno contratto e rattrappito, mentre sull’avanbraccio le vene turgide rivelano che la vita ancora sostiene quelle sofferenze; il fondo è notturno, ma tutto movimentato da spirali, vortici o gorghi di aria spessa, tetra, come erano stati a volte per visionarietà i cieli di Van Gogh, qui per partecipazione cosmica alla tortura.


Roberto Tassi (1989)


En 1964 à l’age de 21 ans, Jean Pierre Velly grave une eau forte intitulée Main crucifiée; apparemment un fragment, un détail d’une crucifixion; en fait, c’est une image complète, unitaire, totale de la souffrance, de la cruauté et du fantastique. Sur l’extrême bord du bois brut, avec les fissures, les noeuds, les corrosions de l’arbre d’où il a été taillé, une main est clouée que les spasmes de la douleur et de l’agonie ont contracté. De l’avant bras, on voit les veines gonflées qui révèlent que la vie soutient encore ces souffrances. Le fond est un nocturne, mais mouvementé par des spirales, tourbillons d’air épais, tragique come le furent les cieux visionnaires de Van Gogh, ici participation cosmique de la torture.


Trad. Pierre Higonnet